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Page:Grand’Halte - Les gaités d’un pantalon, 1921.djvu/61

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LES ERREURS D’UN PANTALON


chez moi, avec seulement mes deux petits tabliers !

Le vent souffla plus fort ! François cambra les reins :

— C’te brise me pénètre à l’intérieur par mes émonctoires… J’ me glace le péritoine…

Énergique, il se redressa :

— Tant pis, j’ vas réclamer un grimpant à belle-maman… Peut pas m’ refuser ça, si c’est une honnête femme.

Les mains derrière le dos, afin de se donner une attitude digne, il remonta l’escalier.

Devant la porte, il mit poliment le chapeau à la main et s’essaya à sourire avec amabilité. On peut être à demi en chemise, sans cesser d’être homme du monde.

L’huis était largement ouvert ; il avança d’un pas, mais s’arrêta aussitôt : des voix parvenaient jusqu’à lui.

— Y a du pied dans la chaussette… la maman engueule s’n’enfant.

Il tendit l’oreille et sourit :

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