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Page:Grille - Venale moeurs modernes.djvu/183

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Georges s’arrêta bientôt.

— On n’entend pas ici… Venez dans le grand salon.

Suzanne sourit à son tour, un peu distraite de ses idées noires.

— C’est-à-dire que je ne sais plus valser !… Croyez-moi… restons-en là, cela vaudra mieux.

Mais Georges s’entêta :

— Non, du tout !… vous valsez très bien… trop bien… Je ne vous sens pas du tout… laissez-vous aller.

En effet, dans le grand salon, dans le retentissement de l’harmonie rythmée, Suzanne, en s’appliquant, put se tirer d’affaire. Georges valsait bien, sans grands mouvements, dissimulant la raideur commençante des jambes sous une grande correction de pas, se raidissant surtout contre l’essoufflement.

Quoique beaucoup de monde fût déjà parti, le tournoiement des danseurs restait compact : les fanatiques et les intimes des Watrin. Dans cette foule, malgré les pré-