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Page:Grille - Venale moeurs modernes.djvu/182

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salon… On y est très bien, il fait frais, et cette musique infernale ne vous tape pas les oreilles.

Délicatement, il avalait de petites sandwichs empilées près de sa tasse de chocolat, très occupé de sa petite restauration, venu tard, après le flot des consommateurs pour manger tranquillement, sans souci de politesses ennuyeuses.

Quand il eut fini, il alla déposer sa tasse vide, et, après avoir échangé quelques paroles avec le maître d’hôtel, dont la face pâlissait encore dans la fatigue de la nuit qui s’avançait, il revint près de sa belle-sœur.

— Vous ne dansez pas ?

Elle eut un geste de surprise :

— Moi ?… Je suis trop vieille.

Georges sourit, et, simplement :

— Venez donc, nous allons voir cela.

Et, la faisant lever, il l’enlaça tout de suite. La musique parvenait, très assourdie, pourtant plusieurs couples tournaient, rattrapant une note de la valse, de temps en temps.