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Page:Grille - Venale moeurs modernes.djvu/283

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mant dans un fauteuil éloigné. Et, il l’entourait de ses bras, lui parlant bas très doucement, dans un besoin, lui aussi, de tendresse, d’expansion, de caresses dans ce malheur qui l’atteignait également.

Watrin reprit fébrilement, essayant un sourire, le regard affolé :

— Hein ! ce que c’est que la vie !… On est là, tranquille, et tout à coup, cela vous écrase !… Ah ! c’est rude !… Et puis, vous savez, il ne faut pas s’attarder à des sensibleries !… Ce qui est fait est fait !… Il s’agit de sauver notre honneur à tous !

Suzanne secoua la tête avec découragement :

— Ce n’est pas possible.

— Il faut que cela soit possible ! cria Georges avec violence. Laissez-moi faire !

À ce moment, la porte du fond s’ouvrit et Pauline annonça :

— Monsieur le docteur Parise !

Georges se tourna, et alla vivement vers l’homme qui entrait, les mains tendues :