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Page:Grille - Venale moeurs modernes.djvu/56

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sentant des troubles et des hontes dans cet intérieur en déroute.

Au bout d’une demi-heure, Germaine entr’ouvrit la porte, jeta un bonsoir rapide, et, laissant retomber la portière, s’éloigna.

Dans cette courte apparition, brusquement, Suzanne crut apercevoir le bas du peignoir blanc que la jeune femme portait tout à l’heure, sous le grand manteau de soie violette bordé de renard bleu, qui l’enveloppait tout entière.

Tout de suite, elle s’en voulut de cette absurdité. Allait-elle en soirée avec un peignoir.

Cependant, cette vision la poursuivait ; tandis qu’elle se déshabillait lentement, dans le dépaysement d’une chambre inconnue. Des idées lui venaient, malgré elle, des mots, qu’elle se reprochait de prononcer mentalement ; et, toujours l’obsession du peignoir entrevu la hantait, avec la certitude que Germaine mentait en prétendant se rendre