Après, on avait fait un gentil souper très intime, point poseur, point bruyant, très gai, tout simple et très bon enfant : l’auteur, un charmant garçon qui avait aussi des attaches dans les affaires, trois ou quatre amis, et enfin, les deux jolies femmes dont la réunion dans la pièce assurait sa réussite ; chacune suffisant à remplir une salle.
Et le souvenir agréable de cette nuit rendait Georges charmant dans sa famille, désireux de faire partager sa bonne humeur.
— Mais, le vrai voyage, disait-il en achevant de peler avec soin une poire, c’est celui de Perse !
Une affaire splendide que je refuse depuis longtemps, de peur d’y gâcher trop de temps. Un projet de chemin de fer reliant l’Europe à l’Asie à mettre debout… Tenez, Yvonnette, voilà un voyage de noces pour vous !… Si vous vous engagez à venir avec moi, j’accepte l’affaire !
Et, enchanté de ce projet, auquel d’ailleurs