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Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/314

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Cabroly. — Toulouse, 1747 :

Cailhe-Decante. — Charroux (Allier). Gendre et élève de Décante [1]. M. J.-B. Cailhe, qui est né à Charroux le 21 mai 1831, s’est associé M. Henri Cailhe, son fils, né dans la même ville, le 8 août 1864. Ils ont pour enseigne : À la vielle bourbonnaise.

Calot. — Paris, 1830. Originaire de Mirecourt. Il travailla d’abord chez Clément, et s’associa, en 1830, avec Augière, rue Saint-Eustache, 12. Bonne lutherie, vernis jaune-rouge.

Campion. — Connu par une guitare exposée à Paris, en 1823.

Caron. — Versailles, 1775-1790 environ. Luthier ordinaire de la reine. L’étiquette d’un alto, de bonne facture, vernis brun-noir, nous apprend qu’il habitait rue Royale, en 1777 :

Plus tard, on le retrouve rue Salory. C’est là, en 1785, qu’il construisit le dédacorde qui est au musée du Conservatoire de musique, à Paris[2], lequel est orné d’une rosette aux initiales de Marie-Antoinette.

Carré (Antoine). — Arras, vers 1750. Luthier habile, dont on connaît des vielles organisées.

  1. Voir ce nom.
  2. N° 224. Catal., 1884.