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Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/315

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Cassineau. — Paris, 1770.

Castagneri (André). — Paris, 1730-1750 environ. Luthier d’origine italienne installé dans les dépendances de l’hôtel de Soissons[1] :

Instruments bien faits, de bonne sonorité et recouverts d’un vernis jaune un peu sec, qui passent assez souvent pour de véritables italiens :

Caussin (François). — Neufchâteau (Vosges). 1845-1875 environ. Jolis violons, à voûtes assez élevées, habilement vernis en imitations de vieux, irrégulièrement diapasonnés et contenant des étiquettes ronflantes. Il venait tous les ans à Paris, avec des caisses pleines de violons, qu’il écoulait assez facilement chez les luthiers de la capitale. On appelle couramment aujourd’hui, en fabrique : « violons Caussin », ceux qui sont vernis à sa manière.

Caussin (aîné). — Rouve-la-Chétive, près Neufchâteau (Vosges). Frère du précédent, pour lequel il travailla exclusivement.

Chalon. — Châlons-sur-Marne, 1812. Luthier et facteur d’instruments à vent.

Champion (René). — Paris. 1731-1756. Il habita d’abord

  1. Situé entre les rues : Coquillière, des Deux-Écus, du Four et de Grenelle, où il occupait un vaste emplacement, l’hôtel de Soissons disparut en 1748-1749 pour faire place à une espèce de bourse où l’on négociait le papier de Law. Piganiol de la Force. Description historique de la ville de Paris, t. III, p. 235 et suiv. (Cité par Vidal).