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Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/414

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cembre 1823. Il vint à Paris en 1837, travailla successivement chez Georges Chanot et chez Dominique Peccatte, puis s’associa avec Simon en 1848. Trois ans plus tard, en 1851, il se sépara de celui-ci, s’installa seul rue des Vieux-Augustins, 8, et ensuite rue Pagevin, où il mourut en 1870.

Archets estimés, marqués :

Henry Paris.

J. Henry n’était pas de la même famille que les luthiers parisiens de ce nom.

Husson (Charles-Claude). — Mirecourt, où il travailla de 1850 à 1870 environ. Excellent ouvrier, qui eut l’honneur d’avoir MM. Alfred Lamy, Joseph-Arthur Vigneron et Charles-Claude Husson, son fils, pour élèves.

Husson (Charles-Claude). — Paris. Contemporain. Né à Mirecourt en 1847. Fils et élève du précédent.

Il vint à Paris et travailla successivement chez J.-B. Vuillaume (1873), F.-N. Voirin (1875), Gand et Bernardel (1878) : Installé rue du Faubourg-Saint-Denis, 8. Ses archets, de belle facture, portent son nom :

Ch. Husson.

Kittel. — Saint-Pétersbourg, 1830-1880 environ. Bon luthier et très habile fabricant d’archets, surnommé le Tourte russe.

Lafleur (Jacques). — Paris, 1700 environ-1832. Né à Nancy en 1760, il mourut à Paris, du choléra, en 1832. Excellent fabricant d’archets, qui avait ses ateliers rue de la Juiverie, 30.

Lafleur (Joseph-René). — Paris, 9 juin 1812 † Maisons-Laftîtte, 18 février 1874. Fils, élève et successeur du précédent. Il a produit des archets comparables à ceux de François Tourte.

Dans le but d’empêcher l’archet de fouetter, J.-R. Lafleur en fit dont la baguette est aplatie. L’un d’eux est conservé