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Page:Groslier - À l’ombre d’Angkor, 1916.djvu/215

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Ainsi, grâce à eux, le génie Khmer a été rendu immortel. Ils l’ont sollicité dans une mesure extrême. Ils lui ont imposé, non pas des formules nouvelles, mais des prétextes et des moyens nouveaux de se manifester. Et je ne peux reproduire ici en conclusion que la phrase écrite au début de cette discussion dans le but de la provoquer : Les temples Khmers ne sont indous que par destination. Avancer que des architectes indous en réglèrent la construction serait jouer sur les mots, puisque nous savons désormais que ces architectes, quels qu’ils fussent, n’ont fait que copier les maisons du pays, qu’ils en ont respecté toutes les dispositions et les profils. La pagode d’argent construite il y a quinze ans à Phnom Penh l’a été par des Français — allons-nous dire que son architecture est française ?

Je terminerai ces vues d’ensemble dont on se défie un peu aujourd’hui, mais qui pourtant résument en elles cent observations minutieuses, cent faits concordants dont seules peuvent s’étayer des discussions techniques et spéciales, par de nouvelles investigations aiguillées cette fois à travers l’héritage purement indou des Cambodgiens.