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Page:Hérondas - Mimes, trad. Dalmeyda, 1893.djvu/141

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10. Rongent le fer. « Où le quintal de fer par un seul rat se mange ». (La Fontaine.)

11. Nous suivons ici Buecheler qui donne ces derniers mots à Kottalos.

12. Plus tacheté qu’une hydre. Nous laissons les trois vers suivants à Lampriskos.

13. Dans l’encre. Nous traduisons la conjecture ἐς μέλαν, dédaignée à tort par Crusius.

Mime IV

1. Hygieia. Kokkalé se tourne sans doute vers un groupe représentant Asklépios étendant la main sur Hygieia ou appuyé sur elle. Panaké, Épio et Iaso sont des divinités d’ordre inférieur groupées autour du dieu de la médecine.

2. Un pauvre festin. Τἀπίδορπα signifie littéralement « dessert » ou « hors-d’œuvre » : un coq ne peut-être à lui seul un repas pour toutes les divinités qu’elles invoquent.

3. Les fils de Praxitèle. Timarque et Céphisodote. Nos deux commères prient le dieu d’être propice aux deux artistes, comme s’ils étaient vivants ; elles les prennent sans doute pour des contemporains — erreur bien excusable chez ces femmes du peuple.

4. Pour ce beau travail. Nous adoptons dans les vers suivants la distribution proposée par Weil. Le dialogue y gagne beaucoup en vivacité.