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Page:Hachette - Correspondance sur l’École Royale Polytechnique à l’usage des élèves de cette école, tome 2, 1813.djvu/129

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périr plutôt que de la rendre ; dans la seconde partie, on indique les moyens que fournit l’industrie pour assurer la meilleure défense des places. L’auteur termine cet ouvrage par la conclusion suivante :

De l’écrit qu’on vient de lire, résulte, je crois, bien évidemment cette vérité tranquillisante ; c’est que les barrières de l’Empire français sont absolument inexpugnables, pour quelque puissance ou réunion de puissances que ce soit, si elles sont bien défendues ; c’est qu’une bonne garnison établie dans l’une de nos places actuelles, et animée du noble désir de s’illustrer par une défense mémorable, peut, aussi long-temps qu’elle se trouvera pourvue de subsistances et de munitions, tenir tête à une armée dix fois aussi nombreuse, et se promettre enfin de la faire échouer, et même de la détruire entièrement, si celle-ci s’obstinoit à vouloir surmonter la résistance.

§. IV. PERSONNEL.

M. Fourcroy, instituteur de Chimie à l’Ecole Polytechnique depuis sa création, est décédé le 16 décembre 1809. Les nombreux et utiles services qu’il avoit rendus, comme savant et comme administrateur, lui ont mérité la haute réputation dont il jouissoit, et les éloges que l’amitié et la reconnoissance se sont empressées d’offrir à sa mémoire.


Un décret impérial du 31 mars 1809 avoit autorisé M. Gay-Lussac, répétiteur de Chimie à l’Ecole Polytechnique, à prendre le titre de professeur de Chimie-pratique à la même Ecole ; un autre décret du 17 février 1810 nomme M. Gay-Lussac instituteur de Chimie, en remplacement de M. le comte Fourcroy, décédé.


Le même décret nomme M. Thenard professeur de Chimie pratique, en remplacement de M. Gay-Lussac.


Un autre décret du 7 juillet 1809, nomme M. Lacroix, membre de l’Institut et instituteur d’Analyse à l’Ecole Polytechnique,