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Page:Hamilton - En Corée, esquisse historique.djvu/275

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du pays ; c’est là que se trouvent les mines anglaises de Eun-san, les mines américaines de Un-san et les mines allemandes de Tong-ko-kai.

La source première de l’or coréen se trouve dans les veines du quartz, qui, aux mines américaines, donne, paraît-il, un rendement très important. Les dépôts d’alluvion, amenés des veines qui se trouvent dans les montagnes, ont été traités par les Coréens à leur manière : avec des procédés plus scientifiques, leur rendement est satisfaisant. Les sédiments de schotter, aux mines de Tong-ko-kai, atteignent un maximum d’épaisseur de soixante-quinze pieds, épaisseur qui dépasse de cinquante pieds, la formation habituelle du sédiment. La concession a été accordée en 1898. Aux termes de cette concession, autorisation était donné à une Compagnie allemande de choisir un emplacement de vingt milles de long sur treize milles de large, dans les deux ans à partir de la signature du contrat, et d’exploiter tous les minerais pendant vingt-cinq ans, moyennant une redevance annuelle au gouvernement coréen, s’élevant à vingt-cinq pour cent des profits nets. Les revenus provenant de cette source appartiennent à l’Empereur et vont directement à sa cassette privée. Pour le syndicat anglais, la redevance fut fixée à la somme fixe de 20.000 livres sterling, plus un paiement annuel de 2.000 livres sterling.

L’emplacement choisi par les Allemands était, au moment où ils en prirent possession, le centre d’une importante industrie d’extraction de l’or d’alluvion. Les mineurs indigènes s’opposèrent fortement à leur établissement et se préparèrent à résister par la force à la Compagnie. On vint toutefois à bout de leur résistance, en leur accordant une prolongation de travail d’une année, et lorsque M, Bauer entra en fonction comme ingénieur en