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Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, trad Ternaux, Arthus Bertrand 1837.djvu/16

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ceux qu’il pouvoit attraper de ses ennemis, tant il y a toutesfois qu’il ne dit pas que ce fust un géant, ains seulement un puissant homme, moins qu’il portast des pièces d’artillerie pour les tirer de dessus ses épaules toutes nues après ses ennemis, comme Thevet l’a barbouillé et fait pourtraire en sa fabuleuse Cosmographie. Ainsi que, en le réfutant, j’ai dit en la préface de ceste histoire, etc. »

Je n’ajouterai rien au témoignage de de Léry, qui, certes, était meilleur juge que qui que ce fût du mérite et de l’authenticité de cette relation, œuvre d’un soldat peu lettré, mais homme de cœur et de tête. Je n’ai pu trouver aucun détail sur la vie de Hans Staden, si ce n’est qu’il était né dans la petite ville de Wetter, et qu’il vivait encore à Wolffhagen en 1557, quand sa relation a paru. Elle a été réimprimée à la suite de la traduction allemande de Cadamosto. Francfort, 1567, fº.