Aller au contenu

Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, trad Ternaux, Arthus Bertrand 1837.djvu/254

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE VIII.


De la conformation de ces peuples.


Les hommes et les femmes de ce pays sont aussi bien faits que ceux du nôtre, seulement le soleil leur a donné une teinte brune. Ils vont absolument nus, et ne se cachent même pas les parties honteuses ; ils se peignent le corps de diverses couleurs, et n’ont pas de barbe, car ils se l’arrachent avec soin. Ils se percent les lèvres et les oreilles, et ils y mettent des pierres comme ornements : ils se parent aussi avec des plumes.