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Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, trad Ternaux, Arthus Bertrand 1837.djvu/253

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Ceux qui demeurent loin de la mer s’en rapprochent aussi quelquefois pour pêcher. Quand ils ont pris beaucoup de poissons, ils les font rôtir, les réduisent en poudre, et font si bien sécher cette poudre, qu’elle se conserve fort longtemps : ils la mêlent ensuite avec de la farine de manioc. Sans cette précaution, les poissons ne se conserveraient pas, car ils ne savent pas les saler, et d’ailleurs cette poudre prend moins de place que ne le feraient des poissons entiers.