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Page:Haraucourt - L’Âme nue, 1885.djvu/110

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LES CULTES.

Et dressé des bûchers en l’honneur de ta croix ?
Qu’importent la fureur des papes ou des rois,
Les murs croulants, le choc des masses sur les heaumes,
Et les peuples entiers râlant au chant des psaumes ?

Tu ne soupçonnais rien du soir, toi l’Orient !
Barde éploré, mystique et ténébreux Voyant,
Poète du tombeau, poète du martyre,
C’est sur nous seuls qu’il faut pleurer, sans te maudire !