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Page:Haraucourt - L’Âme nue, 1885.djvu/234

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LE SOIR.








IVRE


à amédée patte




Tous les mensonges dont j’ai bu
M’ont grisé jusqu’à la folie.
J’avais soif de croire : Ils l’ont vu,
Et ma coupe fut tôt remplie.


Tous se sont faits mes échansons,
Et la nuit passa comme un songe,
Jusqu’au matin ! Versez ! Versons !
Chacun m’a versé son mensonge.