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Page:Henri Poincaré - Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste, Tome 2, 1893.djvu/132

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CHAPITRE XIV.

D’où

D’après nos hypothèses, ne dépend pas des et des ni par conséquent des et des

Donc et sont nuls, et ne dépend que des et des et est, par conséquent, une constante.

Des quatre équations (8), les deux premières sont donc satisfaites d’elles-mêmes ; la quatrième peut nous donner puisque le premier membre est une constante.

Il vient ensuite (en appelant le résultat de la substitution des à la place des dans )

d’où

(9)

Les doivent être des constantes, et il en est de même des il doit donc en être de même des

En effet, pour avoir il faut, dans (no 134), remplacer les et les par les et les ou, ce qui revient au même, si l’on fait cette substitution dans on aura

Or

étant périodique par rapport aux et aux et les étant des constantes ; on aura donc

d’où


C.Q.F.D.