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Page:Henri Poincaré - Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste, Tome 3, 1899.djvu/15

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INVARIANTS INTÉGRAUX.

Nous dirons alors que l’intégrale

est un invariant intégral.

On sait que la condition d’incompressibilité peut s’exprimer par l’équation

(3)

Les deux équations (2) et (3) sont donc équivalentes.

Revenons au cas des gaz, c’est-à-dire au cas où le volume d’une masse fluide est variable ; c’est alors la masse qui demeure invariable, de sorte que si l’on appelle la densité du gaz on aura

(4)

La première intégrale est étendue au volume la seconde au volume En d’autres termes, l’intégrale

est un invariant intégral.

Dans ce cas, le mouvement étant permanent, l’équation de continuité s’écrit

(5)

Les conditions (4) et (5) sont donc encore équivalentes.

234.Un second exemple nous est fourni par la théorie des tourbillons de Helmholtz.

Supposons que la figure soit une courbe fermée, il en sera de même de la figure

Supposons que le fluide, compressible ou non, soit à une température constante et ne soit soumis qu’à des forces admettant un potentiel ; il faut alors, pour que le mouvement reste permanent, que satisfassent à certaines conditions qu’il est inutile de développer ici.