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Page:Henri Poincaré - Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste, Tome 3, 1899.djvu/232

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CHAPITRE XXVIII.

nant l’un des déterminants

car le coefficient de ce terme devrait contenir en facteur l’une des exponentielles

et ne pourrait se réduire à une constante.

Les seuls déterminants qui puissent entrer dans notre forme sont donc

de sorte que je puis écrire

(2)

les et étant des.constantes.

Je dis que ne peut être nul ; sans quoi l’expression (1) ne dépendrait pas des constantes si alors nous supposions que toutes les constantes et et sont nulles à l’exception des deux constantes et auxquelles nous attribuerions des valeurs données, différentes de zéro, on aurait une relation

qui serait linéaire par rapport aux inconnues et et où les coefficients et seraient des fonctions données du temps, différentes de zéro. Une pareille relation ne peut exister puisque les variables et sont indépendantes. Donc ne peut être nul.

Si nous changeons en nous obtiendrons de nouvelles solutions des équations aux variations et ces solutions nouvelles s’obtiendront en changeant les constantes

en

Pour avoir

il suffira donc de faire dans l’expression (1),