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Page:Henri Poincaré - Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste, Tome 3, 1899.djvu/28

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CHAPITRE XXII.

J’observe d’abord que la quantité sous le signe

est un infiniment petit du premier ordre, puisque sont des infiniment petits du premier ordre et que est homogène du premier ordre par rapport à ces quantités.

L’intégrale simple (3) est donc finie.

Cela posé, supposons d’abord que la figure se réduise à une ligne infiniment petite, dont les extrémités aient pour coordonnées

L’intégrale (3) se réduira à un seul élément et sera par conséquent égale à

Cette expression étant une intégrale des équations (2) demeurera constante et aura même valeur pour la ligne et pour la ligne

Si maintenant la ligne et par conséquent la ligne sont finies, nous décomposerons la ligne en parties infiniment petites. L’intégrale (3), étendue à l’une de ces parties infiniment petites de sera égale à l’intégrale (3), étendue à la partie infiniment petite correspondante de L’intégrale étendue à la ligne tout entière sera égale à l’intégrale étendue à la ligne tout entière.

Donc l’intégrale (3) est un invariant intégral. C. Q. F. D.

Réciproquement, supposons que (3) soit un invariant intégral du premier ordre, je dis que

sera une intégrale des équations (2).

En effet, l’intégrale (3) doit être la même pour la ligne et pour la ligne quelles que soient ces lignes, et en particulier, si se réduit à un élément infiniment petit dont les extrémités ont pour coordonnées

 et