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Page:Henriet - Le paysagiste aux champs, 1876.djvu/102

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xviii

C’est le privilège des paysagistes marqués du sceau de la vocation que de faire tourner au profit de leur art jusqu’à leurs distractions elles-mêmes !

Le canotier parisien avait jusqu’ici généralement borné son ambition à de vulgaires exploits couronnés, à Asnières ou à Charenton, de matelote et de petit bleu. Mais le jour où Daubigny s’avisa d’organiser une manière d’atelier dans la cale de son bateau, il ouvrait au canotage de nouveaux et de plus glorieux horizons !

Ce fut par un froid matin de novembre 1857 que Daubigny s’aventura pour la première fois à