Page:Henriet - Le paysagiste aux champs, 1876.djvu/130

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
97
L’ÉTÉ DU PAYSAGISTE.


sans vouloir préjuger bien ou mal de l’Idéal nouveau que nous promet l’avenir, nous dirons aux fervents de l’art pur, aux amoureux des vertes églogues : Retrempez-vous sans cesse au vivifiant contact de la nature, source éternelle du vrai, du beau, du fort. Chantez encore les bois et les vallons, les naïfs épisodes de la vie des champs, les belles moissons d’or et les eaux paresseuses qui bercent la rêverie ; il ne manque point de sentiers perdus, de coins oubliés, où votre inspiration ne risquera pas de meurtrir son aile contre la cheminée de l’usine, le poteau du télégraphe ou les noirs tuyaux de la locomotive !