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L’ÉTÉ DU PAYSAGISTE.
sans vouloir préjuger bien ou mal de l’Idéal
nouveau que nous promet l’avenir, nous dirons
aux fervents de l’art pur, aux amoureux des
vertes églogues : Retrempez-vous sans cesse
au vivifiant contact de la nature, source éternelle
du vrai, du beau, du fort. Chantez encore
les bois et les vallons, les naïfs épisodes de la
vie des champs, les belles moissons d’or et les
eaux paresseuses qui bercent la rêverie ; il ne
manque point de sentiers perdus, de coins oubliés,
où votre inspiration ne risquera pas de
meurtrir son aile contre la cheminée de l’usine,
le poteau du télégraphe ou les noirs tuyaux de
la locomotive !