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Page:Henriet - Le paysagiste aux champs, 1876.djvu/134

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DEUXIÈME PARTIE

IMPRESSIONS ET SOUVENIRS

Le souper terminé, — un modeste mais solide souper d’auberge, — nous allumâmes, Léon L… et moi, notre chandelle des six et gagnâmes notre chambre, cette banale chambre à deux lits que tout voyageur retrouvera aisément dans ses souvenirs, et où l’on s’endort si gaiement, après le travail, en rêvant chefs-d’œuvre, commandes, médaille et le reste.

En moins de temps qu’il n’en faut pour le raconter, j’avais jeté bruyamment sur le palier mes gros souliers ferrés et je m’étais glissé sous le drap. Quant à Léon, je le vis avec surprise s’asseoir devant la petite table de noyer et disposer « tout ce qu’il faut pour écrire ».