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Page:Henriet - Le paysagiste aux champs, 1876.djvu/138

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Bienheureux le paysagiste ! Passant tour à tour de l’ardent milieu parisien au calme des champs, des discussions fécondes de l’hiver aux paisibles travaux de l’été, sa vie est une perpétuelle antithèse qui avive singulièrement ses jouissances par le contraste et rajeunit incessamment ses impressions.

Quelque puissantes que soient les attractions que Paris exerce sur son imagination éprise d’art et de poésie, le paysagiste le quitte néanmoins avec joie aux premiers sourires de mai. Car le printemps ramène les vigoureux efforts, les projets ambitieux et les fermes résolutions, et la volonté de se surpasser soi-même, et l’espérance aux ailes bleues.