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Page:Henriet - Le paysagiste aux champs, 1876.djvu/16

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PREMIERE PARTIE

L’ÉTÉ DU PAYSAGISTE.
i

Quand les clairs soleils d’avril annoncent le printemps et que la nature, frémissante de sèves et d’épanouissements, commence à s’irradier de la vie nouvelle, comme l’atelier paraît triste ! Froidement orienté au nord, selon le principe consacré, il n’a pas la moindre part de toutes ces joies et de toutes ces fêtes. Pas un rayon ne le visite et ne l’égaye. Plus le ciel se fait limpide et bleu, plus le peintre étouffe dans sa prison. Il a mille peines à réprimer de violentes tentations d’école buissonnière ; il se cramponne