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Page:Henriet - Le paysagiste aux champs, 1876.djvu/258

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xxviii

Je relis ces lignes écrites hier, et je crains qu'on me dise: « Vous êtes orfèvre, monsieur Josse ! » Je proteste pourtant que je n'ai pas voulu rendre à l'artiste le mauvais service de le flatter. A d'autres les lyrismes essoufflés et les adulations maladroites. J'ai plaidé les circonstances atténuantes, il est vrai; mais c'était reconnaître le chef d'accusation ; et maintenant que j'ai essayé d'analyser, sans complaisance comme sans brutalité, la vanité sui generis de l'artiste, je confesse qu'elle s'échappe parfois en traits inouïs, en mots d'une candeur phénoménale.

« Le bras de ta Vénus est un peu long,