hasardai-je un jour devant le tableau d’un ancien
camarade de l’école…
— Ça me fait bien plaisir ce que tu me dis là, je craignais qu’il ne soit trop court… alors je n’y retoucherai pas… »
Un journaliste rencontre un peintre en faveur duquel il avait écrit un article plein d’une admiration sans réserves :
« Je vous fais mon compliment de votre dernier article, lui dit le peintre, — c’est le meilleur que vous ayez écrit… — Il n’a même jamais fait que cela de bon… » ajouta-t-il en s’éloignant avec le jeune thuriféraire dont il se faisait accompagner comme il convient à tout apôtre de l’art qui se respecte.
Il est un peintre, redouté de ses confrères, qui tous les ans, au salon, monte une éternelle faction devant ses tableaux pour appréhender