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Page:Henriet - Le paysagiste aux champs, 1876.djvu/44

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v

Chargé de ses divers engins de travail, le sombrero sur les yeux, la gourde en sautoir, — de la corde dans la poche pour les cas imprévus, — le peintre se rend sur le terrain. Là, il enfonce sa pique, gouverne son parasol, — l’une des petites misères de la vie du paysagiste, — cherche l’aplomb de son pliant, établit son chevalet, et dispose la double planchette sur laquelle il a fixé sa toile. Le déploiement de cet attirail et les manœuvres préliminaires qu’il nécessite ne laissent pas d’intriguer au plus haut point le villageois.

De la pièce de terre où il travaille, le paysan vous observe sournoisement ; il suit