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Page:Henriet - Le paysagiste aux champs, 1876.djvu/58

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viii

Quatre heures sonnent à la maison commune. Un essaim de gamins s’échappe bruyamment de l’école comme une tapageuse volée de moineaux d’un buisson. Ils ont aperçu le paysagiste et viennent se ranger autour de lui. Le cercle se tient d’abord à distance respectueuse, puis il se rapproche et se resserre insensiblement au point de gêner la liberté d’action du peintre qui, après des sommations restées sans effet, se voit contraint de dissiper le rassemblement à l’aide de son appui-main, et de tatouer de bleu de Prusse les plus tenaces.

Au silence succèdent bientôt, dans le groupe, des chuchotements sourds jusqu’à ce