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Page:Henriet - Le paysagiste aux champs, 1876.djvu/94

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Les frimas chassent, en novembre, l’hirondelle et le paysagiste. Mais il est des cœurs vaillants que ne sauraient décourager les chutes les plus soudaines du centigrade. Eugène Lavieille a toujours été un des plus intrépides parmi ces chevaliers sans peur de la palette et de la brosse. Aussi à la Ferté-Milon, où il conquit ses chevrons de paysagiste, ne le désignait-on pas autrement que par ce sobriquet peu charitable, le fou, tant on trouvait insensée son impassibilité à braver les froids les plus sibériens.

Fou ! oh ! que non pas ! Ne sait-il point que