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Page:Hermès Trismégiste, 1866, trad. Ménard.djvu/270

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HERMÈS TRISMÉGISTE.


le secours de la raison et de l’intelligence, et l’espoir de l’immortalité. L’homme, créé bon et pouvant être immortel, a été formé de deux natures, l’une divine et l’autre mortelle, et en le formant ainsi, la volonté divine l’a rendu supérieur aux Dieux qui n’ont que la nature immortelle, aussi bien qu’à tous, les êtres mortels. C’est pourquoi l’homme, uni par un lien étroit avec les Dieux, leur rend un culte religieux, et les Dieux, à leur tour, veillent sur les choses humaines avec une douce affection. Mais je ne parle ici que des hommes pieux ; quant aux méchants, je n’en veux rien dire, pour ne pas souiller, en m’arrêtant sur eux, la sainteté de ce discours.