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Page:Hermès Trismégiste, 1866, trad. Ménard.djvu/279

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LIVRE II.



X

Il nous faut parler maintenant de l’immortel et du mortel. La multitude, ignorante de la raison des choses, est troublée par l’attente et la crainte de la mort. La mort arrive par la dissolution du corps, fatigué de son travail. Quand le nombre qui maintient l’unité est complet, car le lien du corps est un nombre, le corps meurt. Cela arrive quand il ne peut plus supporter les charges de la vie. Voilà donc ce qu’est la mort, la dissolution du corps et la fin des sensations corporelles[1]. Il est superflu de s’en inquiéter. Mais il est une autre loi nécessaire que méprise l’ignorance ou l’incrédulité humaine.

  1. La phrase précédente est citée dans Stobée, Florileg., serm. CXIX.