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Page:Herzl - L Etat juif, Lipschutz, 1926.djvu/188

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ou plus encore. » Combien de gens peut-on bien y recevoir ? Et si la faim les y pousse, combien de jours résisteront-ils ? Et s’ils résistent, quel sera le zèle avec lequel ils essaieront de décider les passants à acheter des fruits, des poissons et de la triperie ?

Nous nous y prenons autrement. Sur les points où se dessine un grand mouvement — et ces points, nous pouvons les trouver d’autant plus facilement que c’est nous-mêmes qui dirigeons le mouvement où nous voulons — sur ces points nous érigeons de grandes halles, que nous appelons marchés. Nous pourrions construire nos halles plus mal encore et moins hygiéniquement que celles dont je viens de parler. Et cependant les gens y afflueraient. Mais nous les construirons plus belles et meilleures, avec toute notre sollicitude. Et ces gens, à qui nous n’avons rien promis, parce que, à moins d’être des trompeurs, nous ne pouvons rien