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Page:Herzl - L Etat juif, Lipschutz, 1926.djvu/189

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promettre, ces braves gens, qui aiment le commerce, effectueront en plaisantant une vente très animée.

Ils feront incessamment valoir leurs marchandises avec intelligence, et, bien que constamment sur pied, ils sentiront à peine la fatigue. Non seulement ils y accourront journellement, de façon à être des premiers, mais ils formeront encore entre eux des associations, des unions et nombre d’autres choses analogues pour pouvoir seulement continuer, sans être troublés, ce genre de métier. Et si, d’aventure, il résulte le samedi que, malgré leur peine, ils n’ont gagné que 1 florin 50 ou 3 francs, ou moins encore, eh bien ! ils attendront cependant avec espoir le jour prochain, qui peut-être sera meilleur.

Nous leur avons donné l’espérance.

Veut-on savoir où nous prendrons les besoins qui nous sont indispensables pour le développement des marchés ? Faut-il vraiment encore que cela soit dit ?