Aller au contenu

Page:Hess - La Vérité sur l’Algérie, 1905.pdf/240

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

pères, maris, frères et fiancés, de nous unir, de nous liguer et de défendre absolument à nos femmes, à nos sœurs, à nos fiancées, c’est-à-dire à ce que nous respectons le plus au monde, d’acheter quoi que ce soit chez ces reptiles immondes, chez ces crapauds purulents ?

« Femmes françaises nos sœurs, et vous Espagnolettes, non moins belles, ni moins gracieuses, que les juifs se vantent impudemment d’avoir pour un mouchoir de vingt sous, ne sentez-vous pas votre cœur se soulever, tout votre être pris de dégoût au contact du juif que la légende (oh ! combien vraie, celle-là) fait descendre du bouc et de la guenon dont il a l’odeur et la lubricité !

« Ignorez-vous que les juifs, même les plus élégants, ont toujours quelque part sur leur corps maudit quelque plaie qui coule, quelque puant stigmate, la lèpre immonde qu’ils ont conservée et propagée à travers les âges ?

« Ne savez-vous pas que, quoique couverts de musc et imbibés d’eau de Cologne, ils puent toujours, et comme la camarade d’atelier de la Nana de Zola, leur digne défenseur, ils trouillotent tous du goulot ?

« Et puis, chose plus grave, et qui doit pour jamais vous les rendre, comme à nous, éternellement exécrables, les voyez-vous, en ce moment-ci, faire tous leurs efforts, semer à pleines mains l’or corrupteur pour nous déshonorer aux yeux du monde.

« Femmes de France, du pays de Jeanne d’Arc, de la terre de Jeanne Hachette et de mille autres héroïnes que l’histoire a immortalisées, les voyez-vous, ces parias dont la France, dans un moment d’oubli, a laissé faire des citoyens, insulter notre armée, la sainte armée de la patrie, baver sur le drapeau glorieux sous lequel s’abritent vos pères, vos maris, vos frères et vos fiancés, et pour lequel ils sont tous prêts à sacrifier leur vie s’il le faut.

« Donc, femmes françaises, pour votre beau renom, pour votre honneur et votre dignité, faites-vous une règle de conduite de ne pénétrer jamais dans ces ghettos dont vous sortez toujours volées et salies. »

C’était une bien curieuse manière de les nettoyer ces pauvres femmes « salies », que la manière inventée par M. de Redon.