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Page:Hess - Une Algérie nouvelle, 1909.djvu/292

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railleurs, une compagnie de Zouaves et 600 000 cartouches.

Le 30 le commandant Leger est arrivé d’Oran pour prendre le commandement des forces et tenir les marocains en respect. C’est à l’armement rapide du village des Bocoyas que Port-Say doit d’avoir échappé à la panique et à la destruction,

Des timoniers sont installés au phare des Bocoyas pour maintenir le commandant Leger en contact par signaux avec les deux contre-torpilleurs l’Arc et la Pique.


IV. — Les réalités maritimes de Port-Say présentées en projections photographiques et commentées par M. Auffret dans les conférences de la Société oranaise d’enseignement par l’aspect.


« Le Zénith » en rade de Port-Say.

Le Zénith est le premier bateau qui ait embarqué des céréales sur la plage de Port-Say, le 7 août 1901. C’est un petit vapeur côtier qui transporte passagers et marchandises, Par temps calme il met huit heures d’Oran à Port-Say, tandis que d’Oran à Port-Say, par terre, il y a 300 kilomètres, et le trajet, par chemin de fer jusqu’à Turenne, puis par voilure, ne prend pas moins de vingt heures en moyenne.


La rade foraine de Port-Say avec la « Norma ».

Toute l’importance commerciale et politique de Port-Say vient de ce que son port met le port d’Oran en contact immédiat avec le Maroc.

Port-Say est fréquenté par les steamers de trois compagnies d’Oran : la Cie Chaber et Castanié possède la « Norma », le « Maroc » ; la Cie Oser possède le « Zénith » ; la Cie Mazzella et Baronne fait naviguer le « Léon et Tony » ;