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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/121

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Qu’on me laisse une fois partir
Il est rare que je revienne
Il faut donc que l’on se souvienne
Qu’on doit bien ferme me tenir.
À l’amant je suis secourable ;
Sans horloge, pour l’obliger,
Je fais sonner cette heure aimable
Qu’on nomme l’heure du berger.


143. Logogriphe.

 
Auprès de l’aimable Climène,
Je suis de service toujours ;
Sur sa table je me promène,
Et je suis sa dame d’atours.
Quelquefois Lindor, avec peine,
Me voit, sans obstacle, marcher
Sur deux monts qui sont mon domaine,
Dont je lui défends d’approcher ;
Quelquefois aussi, moins sévère.
De l’amant heureux et badin
Je cède à l’amoureuse main :
Il triomphe, adieu le mystère,
Hélas je suis faible, et jamais
Du dieu qui commande à Cythère,
Je n’ai pu balancer les traits.