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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/212

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Une ville chère aux gourmands,
Qui n’est pas loin de la Garonne ;
Un meuble commode en hiver ;
Ce qu’on jette au fond de la mer,
Sans faire de tort à personne ;
Un ornement que le hasard
A fait trouver au sein de l’onde ;
Ce que deviendra tôt ou tard
La plus belle tête du monde.


294. Charade.

Quoique je porte un nom vulgaire,
Chacun m’estime et me chérit,
Voici pourquoi : mon entier désaltère.
Mon premier chauffe, et mon second nourrit.


295. Énigme.

Enfant abandonné, même avant ma naissance,
De mes parents je n’eus aucun secours ;
Rien n’assurait ma chétive existence ;
Laid et hideux, je marchais à rebours.
Au fond d’un trou, dans un sombre repaire,
Le besoin et la faim me rendirent méchant ;
Je me livrais à mon goût sanguinaire ;
Jour et nuit je faisais la guerre à tout passant :
Malheur à l’être sans défense