Aller au contenu

Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/221

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

 
Autrefois dans la Grèce antique,
Pendant le règne du talent,
J’avais mon prix, et partageai souvent
Avec le sel le beau surnom d’Attique.


309. Logogriphe.

Sur les amants qu’à mes lois je soumets,
J’exerce mon pouvoir d’une manière étrange ;
Le matin je refuse, et le soir je permets ;
L’inconstance toujours dirige mes projets,
C’est elle aussi qui les dérange.
De mes sept pieds, lecteur, veux-tu chercher
Ce que l’on formerait ? tu trouveras sans peine
Un poisson qu’on prend dans la Seine,
Et qu’à la ligne on peut pêcher ;
Pour le manger le fruit duquel on l’assaisonne ;
Celui que la moisson nous donne ;
Un des quatre éléments ; l’effet de la douleur,
Quelquefois de la joie autant que de la peur ;
Un oiseau bavard et voleur ;
D’un ouvrier fameux le fils trop téméraire,
Qui pour avoir volé trop haut,
Malgré les ordres de son père,
Dans la mer trouva son tombeau ;
Ce que l’on fait souvent en Angleterre ;