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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/246

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347. Logogriphe.

Je fais sur mes cinq pieds la gloire d’un empire
J’embellis chaque jour, et l’univers m’admire.
Sur quatre, un joueur m’aime, et l’Anglais obstiné
Par tendresse pour moi souvent s’est ruiné.
Enfin sur trois, lecteur, de l’amour et des grâces
Fidèle compagnon, je suis toujours les traces.


348. Charade.

Sur mon premier de grands et beaux esprits
Ont enfanté de grands et beaux écrits ;
En dissertant ils ont, sur la matière,
Jeté sans doute une vive lumière.
Oh ! qu’ils sont fous ; dans un pareil sujet
Moi, j’étudie aimable et tendre objet ;
En contemplant les beaux yeux de ma Rose,
Je reconnais et j’admire la chose.
Tous les savants pourraient-ils valoir mieux
Que mon amie et mon cœur et mes yeux ?
Mais ne faut pas qu’une amour éternelle
Toujours nous cloue aux pieds de notre belle.

Dans un pays en prodiges fécond
Portons nos pas, nous verrons mon second ;