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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/27

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au Mercure galant, en 1717, accepta cette partie de la succession de son prédécesseur, et ne manqua pas, tant qu’il vécut, c’est-à-dire, sauf quelques lacunes, jusqu’à l’année 1818, d’offrir à ses lecteurs, tous les huit jours, l’attrait d’une énigme, d’un logogriphe et d’une charade destinés à exercer leur sagacité. Jamais, comme on le voit, production littéraire n’avait joui d’une telle vogue et d’une si longue faveur, et plus d’un de nos lecteurs actuels peut se rappeler encore avec quelle impatience, avec quelle anxiété, de nombreux amateurs attendaient le précieux numéro qui devait leur donner le mot d’une énigme, d’un logogriphe, d’une charade, que tous leurs soins n’avaient pu déchiffrer. Les lecteurs auxquels nous nous adressons n’auront pas non plus oublié sans doute la fameuse énigme, proposée en 1803, par un sieur Lucet, et qui donna lieu à tant de solutions différentes, que de ces solutions réunies, dont quelques-unes sont fort ingénieuses et très-agréables, on forma un