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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/275

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Sur le tombeau d’un fils qu’appelle en vain sa mère,
Partout enfin où sont les larmes, la douleur,
On entend mon premier. Quelquefois le bonheur,
La joie et le plaisir lui donnèrent naissance ;
Mais je le crois plutôt un compagnon des pleurs.
Parmi les végétaux que l’on cultive en France,
Nous comptons mon dernier, légume qui, lecteurs,
Malgré son odeur forte et sa saveur piquante,
Est souvent employé par le bon cuisinier.
Je ne vous dirai rien de mon sinistre entier :
Car sa description n’est pas intéressante.
Apprenez seulement que d’un lieu souterrain
Il interrompt la nuit en rendant l’air plus sain.


397. Énigme.

On m’a souvent pour une obole ;
J’exige des soins assidus :
Si l’on me perd, on se désole ;
Si l’on me gagne, on ne m’a plus.


398. Énigme.

Je dois mon origine à certain personnage
Dont le nom gît dans un livre sacré :