Aller au contenu

Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/296

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Rendez-les-moi, je m’adresse au Seigneur :
Lors il m’entend. Ne peux-tu me comprendre?


432. Charade.

Un ciel pur et serein, la naissante verdure,
Des prés, des huis et des coteaux,
Le gazouillement des oiseaux,
Annoncent mon premier à toute la nature.
Jouant avec sa chevelure,
Iris, à l’ombre des lilas,
Compose mon dernier de ses doigts délicats.
Aux champs de la riante Flore,
De la tendre fleur du rosier
Que le zéphir a fait éclore,
Lucas fait un bouquet charmant, que mon entier
Doit pourtant embellir encore.


433. Énigme.

Je nais parmi le tumulte et les armes :
C’est moi pourtant qui fais naître la paix.
Je suis le prix du sang et des forfaits ;
Objet constant des plus ardents souhaits,
Souvent à qui m’obtient je coûte bien des larmes :
À Gnide, au champ de Mars, l’amant et le guerrier