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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/297

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Attendent de mes mains le myrte et le laurier.
Le héros triomphant que ma gloire environne
Chante partout victoire et vante son bonheur :
L’amant discret que je couronne
Sait renfermer le sien dans le fond de son cœur.
Une jeune bergère
Au souris fin, à la taille légère,
Porte mon nom : heureux qui, dans un doux loisir,
Dédaignant de me suivre au sentier de la gloire,
Tout entier à l’amour aura su l’attendrir ;
Qui, comblé de ses dons, pourrait chanter victoire !
Heureux !… mais c’est assez ; à me trouver, je crois,
Ta peine, cher lecteur, ne doit pas être extrême :
Lis bien, et tu verras qu’en te parlant de moi,
Je me suis dans ces vers deux fois nommé moi-même.


434. Logogriphe.

Jugez si j’ai le don de plaire :
Je sais flatter le goût, l’odorat et les yeux ;
La moitié de mon tout est au sein de la terre,
Et l’autre moitié dans les cieux.


435. Énigme.

Lorsque, pour s’amuser, sans cesse ils s’évertuent
Ces messieurs les humains, ils disent qu’ils me tuent :