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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/299

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Gardant ma tête et retranchant ma queue,
Je fatigue un goujat.


437. Charade.

Pour avoir mon premier.
Femme qui caché mon dernier,
Manque souvent mon entier.


438. Énigme.

Quoiqu’il soit aisé de me voir,
Me palper est chose impossible ;
Le jour je puis être visible,
Mais je ne règne que le soir.
Toujours le soleil me fait naître.
Et, dans mon bizarre destin,
Géant à sa naissance, ainsi qu’à son déclin,
Au milieu de son cours on me voit disparaître,
Pour grandir encore à la fin.
Père et fauteur de la mélancolie,
Parfois je charme tes loisirs :
J’intimide Chloé et j’enhardis Sylvie ;
J’inspire la terreur et flatte les désirs ;
Je suis l’emblème de la vie,
Et l’image de tes plaisirs.