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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/305

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Si, comme mon dernier, on ne fait qu’étourdir.
On n’est pas, cher lecteur bien digne de louange.
Vive qui, comme moi, travaille-à te nourrir !


448. Énigme.

À la ville ainsi qu’en province,
Je suis sur un bon pied, mais sur un corps fort
mince.
Robuste cependant, et même faite au tour,
Mobile sans changer de place,
Je sers, en faisant volte-face,
Et la robe et l’épée, et la ville et la cour.
Mon nom devient plus commun chaque jour ;
Chaque jour il se multiplie.
En Sorbonne, à l’Académie,
Dans le conseil des rois et dans le parlement ;
Par tout ce qui s’y fait on le voit clairement.
Embarrassé de tant de rôles ;
Ami lecteur, tu me cherches bien loin,
Quand tu pourrais peut-être, avec un peu de soin,
Me rencontrer sur tes épaules.


449. Logogriphe.

Que suis-je ? un être abstrait, petit, moyen ou grand.
Rond, carré quelquefois, entier, rompu souvent.