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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/315

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Un métal précieux que tout mortel désire,
Pour lequel Harpagon incessamment soupire,
Et dont il se sépare avec bien des regrets ;
Un arbre assez commun qui peuple les forêts…
Dérange les cinq pieds qui composent mon être ;
Ce petit passe-temps t’amusera peut-être.


464. Énigme.

Lorsque la nature sommeille,
On voit paraître mes beautés ;
Aux champs que le jour a quittés,
Je suis la petite merveille.
Mon éclat n’est point emprunté :
Sur la terre, je suis un astre
Qui ne prédit aucun désastre.
De me saisir on est tenté.
Ma lumière croit, diminue ;
Souvent, quand on veut m’approcher,
Je sais me cacher à la vue,
Et l’on ne sait où me chercher.


465. Logogriphe.

Je me tiens dans les champs, on me trouve à la ville,
Je puis nuire partout, partout je suis utile.