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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/415

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Les princes et les rois avec leurs écussons,
Et la paix et la guerre ;
Mes parents pour moi sans amour.
Sitôt que je suis née.
M’exposent aux rigueurs des saisons nuit et jour :
Voilà ma destinée.
Quoique facile à voir, on me cherche avec soin
Sans faire de bévue.
Et l’on trouve souvent ce dont on a besoin
Sitôt que l’on m’a vue.


607. Logrogriphe.

Tout à la fois arbuste et militaire,
Je sers l’État, j’embellis un parterre,
Et je me montre tour à tour
Avec la caisse ou le tambour.
Neuf pieds, lecteur, forment mon être,
Et pour t’aider à me connaître,
Cherche d’abord un habitant du ciel,
Ce beau jardin planté par l’Éternel,
Un homme noir, une chaste dresse,
Ce qui chez toi présage la vieillesse,
Au mois de mai ce que font les oiseaux,
Un élément, un asile aux vaisseaux.
Je puis encore offrir à ta pensée,